Hyam Yared

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Hyam Yared Schoucair
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Hyam Yared Schoucair (en arabe : هيام يارد) , née en à Beyrouth, est une écrivaine libanaise. Elle est plus connue sous le nom de Hyam Yared. Elle reçoit de nombreuses distinctions pour ses publications[1]. Hyam Yared crée aussi en 2012 l'association culturelle Centre PEN Liban et en est l'actuelle présidente.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hyam Yared naît en 1975 dans un milieu bourgeois chrétien[2] et étudie la sociologie à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth[3]. Après avoir envisagé une carrière théâtrale, elle décide à 25 ans de se consacrer à l’écriture[4]. Elle publie d'abord un recueil de poésie, Reflets de Lune, en 2001[3], qui reçoit la médaille d’or des Jeux de la francophonie. En 2004 est publié son deuxième recueil, Blessures de l'eau. Ces deux premiers ouvrages l'ont amené à recevoir des prix et de nombreuses invitations dans des festivals de poésie, notamment au Canada, au Portugal, au Mexique et en Suède[5]. Elle a également participé à diverses manifestations littéraires dans plusieurs pays et a été lauréate de la Bourse Del Duca[6] décernée par l'Académie française en 2007[7]. Son œuvre est marquée par les questions de liberté, de féminité[8] mais aussi par le poids des traditions et par l'hypocrisie sociétale[9].

Centre PEN Liban[modifier | modifier le code]

Hyam Yared est la fondatrice et la présidente du "Centre PEN Liban". L'acronyme Pen vient du mot anglais «pen» c'est-à-dire «stylo». Il résume les différents métiers de l’écriture. P: Poets, playwrights; E: Essayists, Editors; N: Novelists, Non-fiction authors[10]. Le groupe compte déjà un nombre important de romanciers, de poètes, d’essayistes et journalistes libanais. Le centre PEN Liban est reconnu par le PEN international. Avant son inauguration, il existait un autre organisme: le Pen Club Liban fondé par Camille Aboussouan et relié, lui aussi, à l'organisation internationale. Hyam Yared a initié ce centre à la suite d'une discussion avec Eugene Schoulgin avec la volonté de permettre à la littérature d’être plus libre face à la censure et à toute forme d’intimidation[11].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Hyam Yared », sur memoiredencrier.com (consulté le )
  2. « Le banquet de printemps », sur lamaisondubanquet.fr (consulté le )
  3. a et b « Hyam Yared », sur swediteur.com (consulté le )
  4. « Hyam Yared », sur franceinter.fr (consulté le )
  5. « Jean Saleme-Hyam Yared-Pavel Louguine », sur franceinter.fr, (consulté le )
  6. « fondation simone et cino del duca », sur institut-de-france.fr (consulté le )
  7. « Hyam Yared », sur lecteurs.com (consulté le )
  8. « Hyam Yared : son actualité sur France Inter », sur France Inter (consulté le )
  9. Delphine Minoui, « Hyam Yared : une poétesse libanaise sans tabous. », Chroniques orientales,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Centre Pen Liban. Les écrivains unis pour la liberté d’expression - Magazine Le Mensuel Actualité Economique Politique et Lifestyle », sur magazine.com.lb (consulté le )
  11. « Deux nouveaux venus sur la scène culturelle libanaise », L'Orient Litteraire,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  12. « reflets de lune », sur worldcat.org (consulté le )
  13. « Blessures de l'eau », sur arabicbookshop.net (consulté le )
  14. Stéphanie Jabre, « Ombres et lumières », sur L'Orient Litteraire, (consulté le ).
  15. Ritta Baddoura, « Fêlures de terre et de chair », sur L'Orient Litteraire, (consulté le ).
  16. « Esthétique de la prédation », sur memoiredencrier.com (consulté le )
  17. Georgia Makhlouf, « Hyam Yared écrit pour trouer le silence », sur L'Orient Litteraire (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]